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L'ÉPIGÉNÉTIQUE, KÉSAKO ?

Dernière mise à jour : 1 sept. 2021



Vous voudriez agir sur votre santé, mais vous pensez trop souvent qu'une maladie c'est un hasard, une fatalité ? Et bien non, vous pouvez agir, il n'est jamais trop tard ! Vous avez du pouvoir sur votre corps et sur votre mental ! En fait, vous êtes le seul maître de votre corps et de votre esprit ! Faites-en votre mantra quotidien ! 🙂


Ce que la science et d'innombrables études nous apprennent ces dernières années, grâce à l'épigénétique, c'est que les maladies à prédominance génétique se déclenchent en général en présence de certains facteurs environnementaux. Ces facteurs sont directement liés à notre mode de vie moderne, lequel est inadapté à la physiologie naturelle de nos organismes. Alimentation dénaturée, ultra transformée, polluée aux pesticides et aux OGM, stress chroniques, émotions mal vécues, surconsommation médicamenteuse, surmédicalisation, vaccination précoce, environnement quotidien pollué aux métaux lourds et aux particules fines toxiques, sédentarité, manque de sommeil.... tout concourt à nous rendre de plus en plus fragiles.


A l'inverse, en prenant davantage soin de notre corps, de notre alimentation (en consommant davantage de légumes et de fruits et moins de glucides, c'est-à-dire en ne misant pas tout sur les céréales matin, midi et soir, en veillant à diminuer un maximum le sucre, les produits raffinés et ultra-transformés, à augmenter les bonnes graisses, à prendre l'habitude de faire une activité physique modérée mais régulière, à dormir suffisamment et à apprendre à nous débarrasser de nos émotions négatives en les acceptant sans culpabiliser sans cesse (nobody is perfect !), à profiter de nos proches plus souvent, à se faire plaisir, à voir nos amis, etc, toutes les bonnes conditions seraient réunies pour nous éviter de tomber malade et d'éveiller certains de nos gènes héréditaires prédisposants à des pathologies graves.


C'est grâce à l'épigénétique que nous commençons à découvrir l’influence de nos comportements sur notre santé et qui joue un rôle crucial dans des phénomènes biologiques. Cette science, dont on parle de plus en plus, étudie la modification de l’expression de nos gènes en fonction de notre environnement direct et de notre hygiène

de vie.

🙂 L'épigénétique interviendrait dans les pathologies auto-immunes, les maladies génétiques et le cancer. Elle permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'expression de nos gènes. Sa mise en oeuvre, de par nos comportements, permet de réguler l’activité de nos gènes en facilitant ou en empêchant leur expression par une modification chimique de l’ADN : la méthylation (1). Une faible méthylation se traduit le plus souvent par une forte expression du gène (le met en mode on - en marche/allumé), alors qu’un haut niveau de méthylation inactive le gène (le met en mode off - en arrêt/éteint). Cette méthylation nécessite la présence de co-facteurs (2) pour se faire correctement. Ceux-ci, ainsi que le niveau du stress oxydatif y jouent un rôle important.


🙂 Autrement dit, la fatalité et l’arbitraire en santé ça n’existe pas : nous sommes tous responsables de notre santé, nous avons le pouvoir d’agir sur elle, nous ne sommes pas prisonniers de nos gènes. Ainsi, si l’on est porteur par exemple du gène HLA-B27 (3), prédisposant à la spondylarthrite ankylosante, mais que l’on adopte une alimentation anti-inflammatoire et que l’on vit dans un environnement sain, on ne développera pas forcément cette pathologie, on la gardera en quelque sorte à distance.


🟢 Cela donne un argument de poids supplémentaire à l’utilisation de la naturopathie pour améliorer ou maintenir sa santé, et cela plaide en faveur d’un rôle actif des individus dans l’amélioration de leur état de santé ou susceptibles de développer une pathologie héréditaire. Comme le dit l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir », c’est effectivement ce que nous pouvons faire de mieux pour notre corps.


Je vous partage ICI le TÉMOIGNAGE de Caroline GAYET (diététicienne et phytothérapeute à l'Herboristerie du Palais Royal). Elle vous parle de son expérience de l'épigénétique et j'espère que cela vous encouragera à prendre ou reprendre votre santé en main et à ne pas vous satisfaire des réponses parfois frustrantes ou toutes faites du corps médical lambda.

Sylvie Boizet - Naturopathe

Annexe :

(1) Méthylation : une de nos fonctions métaboliques les plus essentielles, impliquée dans presque toutes les réactions biochimiques du corps : régulation des gènes, détoxication du foie, production d’énergie dans la cellule, synthèse des protéines (acides aminés, enzymes, hormones, neurotransmetteurs, facteurs d’immunité, production de la myéline du cerveau et du système nerveux...).

(2) Co-facteurs : vitamines B (notamment B9 et B12, mais aussi B2 et B6), zinc, bétaïne, choline, bon rapport oméga6/oméga3 (car nos membranes cellulaires étant constituées de phospholipides, elles nécessitent des acides gras de bonne qualité et en quantité suffisante).


(3) La présence du HLA B27 (8 % de la population) est associée à un risque plus élevé de développer certaines maladies auto-immunes comme la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite réactive, des atteintes isolées de l’œil (uvéites), etc. Un HLA B27 positif indique que l’individu est à risque plus élevé de développer une certaine maladie auto-immune.

> Le système HLA (Human Leucocytes Antigenes) est un ensemble de gènes qui s’expriment sous la forme d’antigènes à la surface de la plupart des cellules de l’organisme et qui lui permettent de reconnaître ses propres cellules ou, en d’autres termes, de différencier « le soi » du « non-soi ». Le typage HLA consiste à identifier ces antigènes, caractéristiques de l’individu. Ce sont des marqueurs du système immunitaire, un moyen de reconnaissance. Cette analyse est réalisée avant une greffe d'organe pour apprécier la compatibilité tissulaire entre donneur et receveur. Par ailleurs, certains types HLA sont souvent associés à certaines maladies. Le typage d’un individu permet alors de déterminer s’il fait partie d’un groupe plus susceptible de développer cette maladie. L’association la plus fréquente est celle de la spondylarthrite ankylosante (rhumatisme inflammatoire chronique) avec l’antigène HLA B27 par exemple ou la sclérose en plaques avec l'antigène HLA-DR2.

On peut également avoir recours au typage HLA en cas d’obligation vaccinale, car nos capacités de défense sont inégales selon les individus : elles dépendent de notre identité biologique propre qui repose sur notre système HLA, différent d’une personne à l’autre.


Sources :

Vaccinations, les vérités indésirables, nouvelle édition, Michel Georget, Ed. Dangles, 2017.

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